Raymond VI, comte de Toulouse

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About Raymond VI, comte de Toulouse

Raymond VI of Toulouse (October 27, 1156 – August 2, 1222) was count of Toulouse and marquis of Provence from 1194 to 1222. He was also (as Raymond IV) count of Melgueil from 1173 to 1190.

Born at Saint-Gilles, he was a son of Raymond V and Constance of France. His maternal grandparents were Louis VI of France and his second wife Adélaide de Maurienne. His maternal uncles included Louis VII of France.

In 1194 he succeeded his father as count of Toulouse. He immediately reestablished peace with both Alfonso II of Aragon and with the Trencavel.

He was married five or six times. His first wife, Ermessende, Countess of Melgueil, whom he married in 1172, died in 1176 without issue. His second wife was Beatrice of Béziers, sister of Roger II Trencavel; they divorced in 1189 and she was said to have become a Cathar parfaite after the divorce. Raymond and Beatrice had one daughter, Constance of Toulouse, who was married firstly to King Sancho VII of Navarre, and secondly to Pierre-Bermond II of Sauve, lord of Anduze.

Raymond then married for a third time, to Bourgogne, daughter of King Amalric II of Jerusalem and his first wife Eschiva of Ibelin, daughter of Baldwin of Ibelin. He divorced her in 1194. In October 1197 at Rouen he married Joan Plantagenet, but she fled from him in 1199 and died in childbirth. Their only surviving child was Raymond VII of Toulouse (1197-1249).

His next relationship (marriage, some say) to a daughter of Isaac Comnenus of Cyprus, had ended by 1202. His last wife was Leonor, daughter of King Alfonso II of Aragon and Sancha of Castile.

In Toulouse, he maintained the communal freedoms, extended exemptions from taxation, and extended his protection to the communal territory. A poet and a man of culture, he hated war but did not lack energy, as shown by his dispute with the papal legate Pierre de Castelnau, representative of Pope Innocent III. Pierre's assassination on January 15, 1208 led to Raymond's excommunication. The excommunication was lifted after Raymond humbled himself before the Pope.

After the capture and massacre of Béziers, the siege and capture of Carcassonne, and the death of Raymond-Roger of Trencavel, he moved his camp, was again excommunicated by the Council of Montpellier in 1211, and tried to organize resistance against the Albigensian Crusade. More of a diplomat than a soldier, he was unable to stop of the advance of Simon de Montfort, who conquered Toulouse. Raymond was exiled to England under his former brother-in-law John Plantagenet.

In November 1215 Raymond and his son (the later Raymond VII of Toulouse) were in Rome with Raymond-Roger of Foix on the occasion of the Fourth Lateran Council) to vindicate themselves and dispute the loss of their territories. Raymond's son-in-law, Pierre-Bermond II of Sauve, was also there to lay claim to the county of Toulouse, but this claim failed. Raymond and his son went from Rome to Genoa and thence to Marseille in February 1216. Raymond's son set out from Marseille to regain the family territories in Provence; in May 1216 he besieged Beaucaire and captured it on August 24.

Meanwhile Raymond went to Aragon, hoping to rally support. From there he engaged in secret negotiations with leaders in Toulouse during 1216.[1] Simon de Montfort possibly believed that Raymond was on his way to the city in September 1216;[2] at any rate he returned in great haste from Beaucaire and conducted a partial sack of the city, apparently intended as punishment. Finally, on September 12, 1217, Raymond re-entered Toulouse again. Simon de Montfort immediately besieged the city once more. Simon was killed during the siege (on 25 June 1218); his son Amaury VI of Montfort took his place, and for five years the Crusade faltered. The failure of Louis VIII's campaigns, from 1219 to 1226, finally permitted Raymond, and his son and successor, to recover most of their territories.

Trivia

Raymond VI is represented as one of four figures on the ceiling of the Minnesota Supreme Court in the United States of America. His painting is next to Moses, Confucius, and Socrates. Each painting representing an aspect of law. Raymond VI's painting is entitled "The Adjustment of Conflicting Interests", and "The scene is of Raymond VI of Toulouse standing before the papal legate in 1208. Raymond argued successfully for city freedoms, extended exemptions from taxation, and protection of the communal territory from the church." The paintings were made by John La Farge in 1903.

Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Raymond_VI_of_Toulouse

Death and burial:

http://www.cathar.info/cathar_whoswho.htm#raymondvi


Raymond VI (VIII) [1] de Toulouse (Saint-Gilles (Gard), 27 octobre 1156 - Toulouse, 2 août 1222) fut comte de Melgueil (Raymond IV) de 1173 à 1190 puis comte de Toulouse, de Saint-Gilles, duc de Narbonne, marquis de Gothie et de Provence de 1194 à 1222. Il était fils de Raymond V, comte de Toulouse, de Saint-Gilles, marquis de Gothie et de Provence et duc de Narbonne et de Constance de France, sœur du roi Louis VII.

Sommaire

1 Caractère

2 Biographie

3 Mariage et enfants

4 Annexes

4.1 Bibliographie

4.2 Notes et références

4.3 Articles connexes

4.4 Inspiration

Caractère

Raymond VI est un prince plus politique que belliqueux. Il se montrera calculateur, temporisateur et d’une grande souplesse politique, faisant mine de se soumettre à plusieurs reprises pour mieux se redresser au meilleur moment. Cela lui a permis de reprendre à Simon de Montfort le comté de Toulouse. Cultivé, il compte parmi ses amis nombre de troubadours.

Biographie

Son premier mariage lui apporte le comté de Melgueil, que sa première épouse lui cède par testament avant de mourir en 1176. Raymond se remarie ensuite avec Béatrice Trencavel, la sœur de Roger II Trencavel, vicomte de Carcassonne et de Béziers, et rival des comtes de Toulouse.

En 1192, le roi Richard Cœur de Lion et son épouse Bérengère de Navarre, partis en croisade rentrent de Terre Sainte. Leurs navires sont séparés par la tempête, Richard échoue en Autriche où il est capturé et emprisonné, tandis que Bérengère débarque dans le Languedoc. Elle demande et obtient l’autorisation de Raymond V pour traverser le comté de Toulouse et rejoindre Bordeaux. Raymond V et son fils, le futur Raymond VI, la reçoivent avec faste, et Raymond le jeune, s’éprend d’une des suivantes de Bérengère, Bourgogne de Lusignan, fille du futur roi de Chypre Amaury de Lusignan. Il répudie immédiatement Béatrice, ce qui occasionne des tensions avec Trencavel, et épouse Bourgogne[2]. Il y avait également dans le cortège de Bérengère Jeanne d’Angleterre, veuve du roi Guillaume II de Sicile et future épouse de Raymond.

Raymond V meurt en décembre 1195. Son fils est intronisé le 6 janvier 1195. Richard Cœur de Lion, libéré des geôles autrichiennes, et revenu dans ses états et reprend à son compte les prétentions des ducs d’Aquitaine sur le Toulousain[3], mais doit compter avec l’opposition de Philippe Auguste, roi de France. Plutôt que se lancer dans une guerre hasardeuse, il préfère conclure une alliance avec le comte de Toulouse. Raymond VI répudie Bourgogne, épouse Jeanne d’Angleterre à Rouen en octobre 1196, et reçoit en dot l'Agenais et le Quercy. Pour ne pas perdre un allié, Philippe Auguste donne au comte de Toulouse la ville de Figeac.

Durant les années qui suivent, le catharisme se propage dans le comté de Toulouse et dans des vicomtés languedociennes, sans que Rome, qui ne réalise pas l’ampleur de l’hérésie, ne s’en inquiète. Comme ses prédécesseurs, Raymond VI est en litige avec l’abbaye de Saint-Gilles à propos des bénéfices de l’abbaye et de sa répartition. La lutte lui vaut une excommunication dès 1196, qui n’est levée qu’en 1198.

Mais il gagne l’amitié de Roger II Trencavel et la paix règne dans le Languedoc avec ses principaux vassaux qui sont, outre les Trencavel, le comte d'Armagnac, le comte de Comminges, le comte de Foix et les vicomtes de Montpellier, de Nîmes, de Greze, de Rodez. Cependant le lien féodal est beaucoup plus relâché que chez les capétiens, et l'individualisme et l'insubordination est souvent la règle.

Veuf de Jeanne d’Angleterre, Raymond se remarie avec Eléonore d’Aragon. Ainsi, il a fait la paix avec les fils des deux ennemis de son père. À Toulouse, il maintient les libertés communales, multiplie les exemptions fiscales et étend la sauveté à tout le territoire communal.

Mais Raymond VI est soupçonné d'une coupable indulgence vis-à-vis de l'hérésie cathare. Depuis 1203, un moine cistercien, Pierre de Castelnau est envoyé par le pape Innocent III pour lutter contre l'hérésie dans le Midi de la France. Raymond VI refuse de collaborer avec le légat. Ce dernier l'excommunie et jette l'interdit sur le comté. L'assassinat de Castelnau, le 15 janvier 1208, par un écuyer du comte, provoque le courroux du pape qui confirme l'excommunication contre Raymond VI accusé d'être pour le moins l'instigateur du crime. Innocent III lance alors un appel à la croisade auprès de Philippe-Auguste, suzerain théorique du comte de Toulouse, mais le roi de France se dérobe. Raymond VI obtient d'en être relevé en s'humiliant publiquement à Saint-Gilles (Gard), le 18 juin 1209, devant l'avancée de l'armée croisée, dirigée par Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux et légat du pape.

Dès lors, Raymond VI accompagne la croisade, plus en observateur qu'en combattant, se compromettant ainsi aux yeux de son propre camp. Après les succès remportés par les croisés (prise et massacre de Béziers, siège et prise de Carcassonne et mort de Raymond-Roger Trencavel), la croisade dirigée depuis août 1209 par Simon IV de Montfort fait peser une menace sur sa personne et son fief. Il essaie de s'entendre avec Monfort, mais il rencontre l'hostilité constante des légats du pape. Il cherche également l'appui de son beau-frère Pierre II, roi d'Aragon. En janvier 1210, il entreprend un long voyage pour défendre sa position auprès de Philippe-Auguste, d'Innocent III et l'empereur Othon IV, son suzerain pour le marquisat de Provence. De nouveau excommunié en 1211 par le concile de Montpellier, sentence confirmé en avril 1211 par le pape, il essaie d'organiser la résistance contre les croisés. Mais il ne peut déloger Simon IV de Monfort enfermé dans Castelnaudary.

Le 27 janvier 1213, Raymond VI rend hommage à Pierre II d'Aragon. Les deux hommes et le comte de Foix investissent en septembre 1213 Muret. Le 12 septembre, les croisés de Simon de Montfort, plus disciplinés, écrasent les coalisés. Pierre II, héros de Las Navas de Tolosa est tué dans la bataille. Raymond VI, d'ailleurs en butte avec l'évêque Foulques de Marseille ne peut alors éviter la conquête de Toulouse par Simon IV de Montfort et s'exile à la cour d'Angleterre.

Le 17 février 1214, sur ses ordres, son frère Baudouin de Toulouse, ayant participé à Muret aux côtés des croisés, est enlevé de son château de Lolmie et pendu comme traître. En novembre 1215 Raymond est à Rome, où le IVe concile du Latran débat du sort de son comté. Il est déchu de ses droits au profit de Simon de Monfort, mais le pape préserve le marquisat de Provence au profit de son fils, le futur Raymond VII.

En mai 1216 le père et le fils sont accueillis triomphalement à Marseille et à Avignon. Tandis que Raymond VI se rend en Aragon, le jeune Raymond, plus entreprenant que son père, met le siège devant Beaucaire qu'il prend le 24 août. Le 2 septembre 1217, il reprend Toulouse où Simon IV de Montfort met immédiatement le siège. Ce dernier y est tué mais son fils Amaury prend sa succession. Revenu à Toulouse, Raymond VI y décède, toujours excommunié, des suites d'une brève maladie le 2 août 1222.

Mariage et enfants

Raymond VI épouse successivement :

le 12 septembre 1172 Ermessinde de Pelet († 1176), comtesse de Melgueil, veuve de Pierre Bernard de Sauve et fille de Bernard de Narbonne-Pelet, seigneur d’Alais, et de Béatrice, comtesse de Melgeuil.

vers 1180 Béatrice de Béziers, fille de Raimond Ier Trencavel, vicomte de Béziers, et de Saure. Elle est répudiée en 1193, après avoir donné naissance à :

Constance, mariée à Sanche VII († 1234), roi de Navarre, puis à Pierre V de Bermond, seigneur d’Anduze

Indie, mariée à Guillaume, vicomte de Lautrec, puis en 1226 à Bernard II de l’Isle-Jourdain.

en 1193 avec Bourguigne de Lusignan, fille d’Amaury II, roi de Chypre et de Jérusalem, et d’Echive d’Ibelin. Elle est répudiée en 1196.

en octobre 1196 Jeanne d'Angleterre (1165-1199), fille d' Henri II Plantagenêt (1165 † 1199), roi d’Angleterre et d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine, qui donne naissance à :

Raymond VII (1197 † 1249), comte de Toulouse

un fils mort né le 4 septembre 1199

en janvier 1203 Eléonore d'Aragon (v. 1182 † 1226), fille d’Alphonse II, roi d’Aragon, et de

Sancie de Castille.

Précédé par Raymond VI de Toulouse Suivi par

Raymond V (VII)

comte de Toulouse

marquis de Provence

Raymond VII (IX) 

Raymond VI, Count of Toulouse

From Wikipedia, the free encyclopedia

Raymond VI (October 27, 1156 – August 2, 1222) was count of Toulouse and marquis of Provence from 1194 to 1222. He was also (as Raymond IV) count of Melgueil from 1173 to 1190.

Born at Saint-Gilles, he was a son of Raymond V and Constance of France. His maternal grandparents were Louis VI of France and his second wife Adélaide de Maurienne. His maternal uncles included Louis VII of France.

In 1194 he succeeded his father as count of Toulouse. He immediately re-established peace with both Alfonso II of Aragon and with the Trencavel.

He was married five or six times. His first wife, Ermessende, Countess of Melgueil, whom he married in 1172, died in 1176 without issue. His second wife was Beatrice of Béziers, sister of Roger II Trencavel; they divorced in 1189 and she was said to have become a Cathar parfaite after the divorce. Raymond and Beatrice had one daughter, Constance of Toulouse, who was married firstly to King Sancho VII of Navarre, and secondly to Pierre-Bermond II of Sauve, lord of Anduze.

Raymond then married for a third time, to Bourgogne, daughter of King Amalric II of Jerusalem and his first wife Eschiva of Ibelin, daughter of Baldwin of Ibelin. He divorced her in 1194. In October 1197 at Rouen he married Joan Plantagenet, but she fled from him in 1199 and died in childbirth. Their only surviving child was Raymond VII of Toulouse (1197-1249).

His next relationship (marriage, some say) to a daughter of Isaac Comnenus of Cyprus, had ended by 1202. His last wife was Leonor, daughter of King Alfonso II of Aragon and Sancha of Castile.

In Toulouse, he maintained the communal freedoms, extended exemptions from taxation, and extended his protection to the communal territory. A poet and a man of culture, he hated war but did not lack energy, as shown by his dispute with the papal legate Pierre de Castelnau, representative of Pope Innocent III. Pierre's assassination on January 15, 1208 led to Raymond's excommunication. The excommunication was lifted after Raymond humbled himself before the Pope.

After the capture and massacre of Béziers, the siege and capture of Carcassonne, and the death of Raymond-Roger of Trencavel, he moved his camp, was again excommunicated by the Council of Montpellier in 1211, and tried to organize resistance against the Albigensian Crusade. More of a diplomat than a soldier, he was unable to stop the advance of Simon de Montfort, who conquered Toulouse. Raymond was exiled to England under his former brother-in-law John Plantagenet.

In November 1215 Raymond and his son (the later Raymond VII of Toulouse) were in Rome with Raymond-Roger of Foix on the occasion of the Fourth Lateran Council) to vindicate themselves and dispute the loss of their territories. Raymond's son-in-law, Pierre-Bermond II of Sauve, was also there to lay claim to the county of Toulouse, but this claim failed. Raymond and his son went from Rome to Genoa and thence to Marseille in February 1216. Raymond's son set out from Marseille to regain the family territories in Provence; in May 1216 he besieged Beaucaire and captured it on August 24.

Meanwhile Raymond went to Aragon, hoping to rally support. From there he engaged in secret negotiations with leaders in Toulouse during 1216.[1] Simon de Montfort possibly believed that Raymond was on his way to the city in September 1216;[2] at any rate he returned in great haste from Beaucaire and conducted a partial sack of the city, apparently intended as punishment. Finally, on September 12, 1217, Raymond re-entered Toulouse again. Simon de Montfort immediately besieged the city once more. Simon was killed during the siege (on 25 June 1218); his son Amaury VI of Montfort took his place, and for five years the Crusade faltered. The failure of Louis VIII's campaigns, from 1219 to 1226, finally permitted Raymond, and his son and successor, to recover most of their territories.

Raymond VI is represented as one of four figures on the ceiling of the Minnesota Supreme Court in the United States of America. His painting is next to Moses, Confucius, and Socrates. Each painting representing an aspect of law. Raymond VI's painting is entitled "The Adjustment of Conflicting Interests", and "The scene is of Raymond VI of Toulouse standing before the papal legate in 1208. Raymond argued successfully for city freedoms, extended exemptions from taxation, and protection of the communal territory from the church." The paintings were made by John La Farge in 1903.[3]

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http://fmg.ac/Projects/MedLands/TOULOUSE.htm#RaymondVIdied1222B

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Raymond VI, comte de Toulouse's Timeline

1156
October 27, 1156
1180
1180
1187
July 1187
Beaucaire, Languedoc, France
1198
1198