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Georges René Henri Rol-Tanguy (Tanguy)

Birthdate:
Birthplace: en gare - Morlaix, 29600, Finistère, Bretagne, FRANCE
Death: September 08, 2002 (94)
Ivry-sur-Seine, 94200, Val-de-Marne, Île-de-France, FRANCE,aged 94 years old
Immediate Family:

Son of Anatole Georges Tanguy and Mathilde Marie Tanguy
Husband of Cécile Rol-Tanguy

Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:

About Henri Rol-Tanguy

Individual Note

- voir [note303] --* Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: May 8 2020, 18:02:08 UTC

Henri Rol-Tanguy (12 June 1908 – 8 September 2002) was a French communist and a leader in the French Resistance during World War II.[1][2] At his death The New York Times called him "one of France's most decorated Resistance heroes".[3]

Biography Henri Tanguy was born on 12 June 1908 in Morlaix, Brittany to a family of a sailor.[2][3][4] Aged 14, he moved to Paris to work as a foundryman. In 1925, he joined the Young Communists and ended up as a secretary. He did his military service in 1929 with the 8th Régiment de Zouaves in Oran, Algeria; on his return, he became an activist with the local metal workers union.

At the outbreak of the Spanish Civil War in 1937, Tanguy joined the International Brigades to fight for Spanish Republic.[2][3][5] He was political commissar of the André Marty Battalion (made up of Franco-Belgian volunteers) which was part of the XIV International Brigade. He was wounded in the Battle of the Ebro in 1938. After the war, he returned to France.

At the outbreak of World War II, Tanguy was conscripted into the French Army.[2][3] After the surrender, he went underground with his wife Cécile Le Bihan. He became one of the leaders of communist resistance in Paris and organized a group that became Francs-Tireurs et Partisans (FTP). Tanguy used a nom de guerre of "Colonel Rol", after a close friend who had died in Spain.

In June 1944, Tanguy took command of the French Forces of the Interior in the Île-de-France.[2][3] When Allied armies approached Paris, these forces took part in the liberation of Paris. Tanguy said, "Paris is worth 200,000 dead, so long as the city frees itself before the free french armies arrive" [6]

After five days of fighting, German General Dietrich von Choltitz notified Colonel Rol that he was ready to negotiate. Alongside Free French general Philippe Leclerc de Hauteclocque, Tanguy accepted and signed the act of surrender on 25 August, 1944.[2][3] Like many resistance members, Tanguy later added his wartime pseudonym to his official name and became Rol-Tanguy.

avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy Rol-Tanguy joined the French 1st Army of General Jean de Lattre de Tassigny and served during the battles in Germany.[3] After the war, he received the Croix de Guerre, the Médaille de la Résistance and the Ordre de la Libération. He remained in the French army with a permanent commission until 1962.

After his army career, Rol-Tanguy joined the central committee of the French Communist Party where he remained until 1987.[2][3] He lived in the department of Loir-et-Cher. In 1994, he received the Grand Croix de la Légion d'honneur and, in 1996, received an honorary citizenship from Spain for his part in the International Brigades.

Henri Rol-Tanguy died on 8 September 2002, and received a salutation in the Invalides from Jacques Chirac, the recently re-elected President of France.[2][7]

In 2004 he was commemorated at Place Denfert-Rochereau, in Paris, with a plaque, and the metro station there was sub-titled Colonel Rol-Tanguy.

Wikipedia

About Henri Rol-Tanguy (Français)

Henri Tanguy, officiellement Rol-Tanguy depuis 1970, dit Colonel Rol-Tanguy, né le 12 juin 1908 à Morlaix et mort le 8 septembre 2002 à Paris, est un militant communiste français, membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est principalement connu pour avoir mené la libération de Paris de l'intérieur avant l'arrivée des blindés du général Leclerc.

Origines Né à Morlaix en 1908 dans une famille de marins bretons, fils d'un officier marinier et d'une blanchisseuse, il fait ses études primaires à Toulon, Brest et Cherbourg. Il est ouvrier métallurgiste dès l'âge de quatorze ans.

Entre-deux-guerres En 1925, Henri Tanguy devient ouvrier métallurgiste aux usines Talbot, puis tôlier en carrosserie chez Renault où sa mère travaille. Il est affecté à une unité ultra moderne, l'usine O de Boulogne-Billancourt (Seine). Cette même année, il adhère aux Jeunesses communistes et devient responsable de la cellule de l'usine. Il est licencié au bout de quelques mois pour fait de grève.

Passionné de vélo, il entre au Club sportif international et se classe premier des débutants dans la course Paris-Chauny. En 1926, il participe aux américaines et aux poursuites par équipe, au Vélodrome d'Hiver, au Parc des Princes, à Buffalo, et à la piste municipale de Vincennes.

En 1929, il effectue son service militaire en Algérie, par mesure disciplinaire pour ne s'être pas inscrit à temps sur les listes de recensement, au 8e régiment de zouaves. Intéressé par le maniement des armes et l'art militaire, il termine son service en tant que combattant d'élite, soldat de 1re classe, avec une formation de mitrailleur mécanicien, de télémétreur et d'armurier.

Au début des années 1930, Tanguy trouve un emploi à l'usine Bréguet et, grâce à des cours de perfectionnement, il devient tôlier-formeur, chaudronnier en cuivre, tuyauteur, soudeur. À partir de 1934, il renoue avec le militantisme et crée chez Bréguet une cellule communiste et un syndicat CGTU. Licencié en 1935 à la suite d'une action revendicative, il ne trouve plus de place que dans de petites entreprises. En octobre 1936, il devient secrétaire du syndicat des travailleurs de la métallurgie CGT de la région parisienne, aux côtés notamment de Jean-Pierre Timbaud.

Lorsqu' éclate la guerre d'Espagne, en 1936, il anime au sein de la Fédération des Métaux la campagne de solidarité avec les Républicains espagnols. En 1937, il sert en Espagne dans les rangs des Brigades internationales. En avril 1938, il est nommé commissaire politique dans la XIVe brigade (dite « La Marseillaise »), en remplacement de Jean Hemmen gravement blessé. Le 18 juin, il est lui-même blessé d'une balle dans la poitrine au cours de la bataille de l'Èbre.

Revenu en France en novembre 1938, il se marie le 19 avril 1939 avec Cécile Le Bihan, sa marraine de guerre, militante communiste, avec qui il aura quatre enfants.

Seconde guerre mondiale et Résistance Henri Tanguy est mobilisé en septembre 1939 et affecté comme soldat de 1re classe au 57e régiment d'infanterie coloniale en Lorraine. En mai 1940, il est affecté comme armurier au 28e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais ; il prend part aux combats de la 28e division du 5 au 24 juin 1940.

Démobilisé en août 1940 après avoir été cité à l'ordre du régiment, il retrouve son épouse Cécile et reprend contact avec le Parti communiste. Le 5 octobre 1940, apprenant qu'une vague d'arrestations frappe les militants communistes, il entre dans la clandestinité. Il participe à la mise sur pied de l'Organisation spéciale (OS), le PCF lui confiant aussi la responsabilité du secteur Sud de Paris et de sa banlieue, d'où il organise des sabotages contre les forces allemandes. Son épouse Cécile entre également dans la résistance comme agent de liaison.

En août 1941, il est chargé avec Raymond Losserand et Gaston Carré de l'organisation, dans la région parisienne, de groupes armés, qui sont fondus, en février 1942, dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), mouvement communiste de résistance armée. Tanguy exerce dans ce « triangle de direction » la fonction de responsable militaire. Losserand et Carré sont arrêtés en mai 1942 et seront fusillés. Tanguy reforme une équipe avec Roger Linet et Raymond Colin.

Tanguy change de zone pour raison de sécurité, devenant chef des FTP de la région Poitou-Anjou, puis revient en région parisienne en mai 1943, pour réorganiser, avec Joseph Epstein et Édouard Vallerand, les Francs-tireurs de la région parisienne. Il rédige avec sa femme le journal clandestin Le Franc-tireur parisien.

En septembre 1943, il est nommé représentant FTP au Comité d'action contre la déportation, qui sabote les départs au STO. En octobre, il passe à l'état-major des FFI de la « région P », qui regroupe onze départements autour de Paris, où il représente les FTP. D'abord sous-chef de l'état-major, il devient le 1er juin 1944 colonel chef régional des FFI de la région P1 (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise), qu'il baptise « Île-de-France ». Il prend son dernier pseudonyme Rol, nom d'un combattant des Brigades internationales, Théo Rol, tué en 1938 pendant la bataille de l'Èbre.

Il se consacre alors entièrement à la préparation de la libération de la capitale en liaison étroite avec le Comité d'action militaire du Conseil national de la Résistance, le COMAC et le délégué militaire national du général de Gaulle, Jacques Chaban-Delmas.

Le 10 août 1944, l'avance des Alliés en Normandie donne le signal de l'insurrection.

Le 10 août, les cheminots de Paris entament la grève. Le 15 août, la CGT appelle à la grève générale. Plusieurs corps d'administration y répondent. La grève des agents de police apporta un soutien armé à l'insurrection. L'état-major FFI est installé en sous-sol place Denfert-Rochereau.

Le 17 août, l'état major de la résistance parisienne appelle à la lutte décisive.

Le 19 août, la préfecture de police est prise par les policiers résistants et Rol-Tanguy les harangue au milieu de la cour d'honneur10. Le 21 août, il fait afficher l'ordre de dresser les barricades. 600 barricades sont rapidement érigées dans la capitale. Il réalise, avec 100 000 hommes placés sous ses ordres, dans les journées du 20 au 24 août une manœuvre générale libérant les 9/10e de la capitale.

Le 25 août, l'acte de reddition est signé par le général von Choltitz et le général Leclerc qui l'a fait préparer. Le colonel Rol-Tanguy demande à y être mentionné mais Leclerc s'y oppose en tant que commandant de l'ensemble des forces de la capitale dont font partie les FFI. Emportant sa copie de l'acte de reddition, von Choltitz est immédiatement envoyé au QG du général Bradley pour y être interrogé. Rol-Tanguy obtiendra plus tard que son nom soit mentionné sur l'exemplaire du général Leclerc mais celui de von Choltitz restera inchangé. L'ajout fait sur un seul document et sans l'accord des deux parties contractantes restera donc juridiquement sans valeur. Mais le symbole est là.

Dans le courant du mois de septembre 1944 , Rol-Tanguy est désigné auprès du colonel Billotte pour contribuer à mettre sur pied une nouvelle unité, la 10e division d'infanterie, mais il ne sera pas nommé à la tête de cette division. En janvier 1945, il effectue un stage de perfectionnement à Provins. Il est ensuite affecté au PC de la 1re Armée française du général de Lattre de Tassigny et rejoint le 151e régiment d'infanterie au sein de la 2e division d'infanterie marocaine. Il participe à tous les combats du régiment en Allemagne à partir du 1er avril, du Rhin au Danube. Il reste en Allemagne jusqu'au 2 octobre comme adjoint au colonel gouverneur militaire de Coblence.

Le 18 juin 1945, il avait été décoré de la croix de la Libération par le général de Gaulle. Il devient militaire d'active avec le grade de lieutenant-colonel.

Après-Guerre

En avril 1947, il est affecté au cabinet militaire du ministre de la Défense nationale François Billoux. De 1948 à 1951, il est chef du 3e bureau de l'état-major de la subdivision du Mans. De 1952 à 1962, il est relégué au Dépôt central des isolés, à Versailles, définitivement sans affectation, à cause de ses convictions communistes. Dépourvu de moyens que l'armée aurait pu mettre à sa disposition, il organise néanmoins des cours de stratégie et de tactique militaire jusqu'en 1962, date de sa mise à la retraite.

De 1962 à 1987, Henri Rol-Tanguy est membre du comité central du PCF, responsable de quelques fédérations départementales jusqu’en 1979. Il soutient publiquement Georges Marchais lors de la polémique relancée en mars 1980 par L'Express concernant son passé de travailleur volontaire en Allemagne, tout en signant en octobre 1991 la pétition d'anciens résistants demandant qu'il ne préside pas les cérémonies commémoratives des fusillades de Châteaubrian3.

Il était président de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR) et de l'Amicale des anciens volontaires français en Espagne républicaine.

Le 13 septembre 2002, après sa mort, un hommage national présidé par Jacques Chirac lui est rendu l'hôtel des Invalides. Il repose à Monteaux (Loir-et-Cher).

Hommages Le 23 août 2004, une avenue du Colonel-Henri-Rol-Tanguy est inaugurée dans le 14e arrondissement de Paris à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération de Paris. Cette avenue n'est en fait qu'une courte voie de quelques dizaines de mètres de long, insérée dans une partie de la place Denfert-Rochereau.

Dans le film Paris brûle-t-il ?, son rôle est interprété par Bruno Cremer.

En 2009, le collège Henri-Rol-Tanguy a ouvert à Champigny-sur-Marne en son honneur.

Wikipedia

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Henri Rol-Tanguy's Timeline

1908
June 12, 1908
en gare - Morlaix, 29600, Finistère, Bretagne, FRANCE
2002
September 8, 2002
Age 94
Ivry-sur-Seine, 94200, Val-de-Marne, Île-de-France, FRANCE,aged 94 years old