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About Georges Thierry d'Argenlieu
Georges Thierry d'Argenlieu, in religion Father Louis of the Trinity, O.C.D. (7 August 1889 – 7 September 1964), was a Discalced Carmelite friar and priest, who was also a diplomat and French Navy officer and admiral; he became one of the major personalities of the Forces navales françaises libres. He was the chancellor of the Ordre de la Libération.
Early career
He was born in Brest on 7 August 1889, in a family of Navy officers. He joined the École navale (Naval Academy) at 17.
D'Argenlieu served on the Du Chayla as a midshipman, taking part in the campaign in Morocco, which led to the Treaty of Fez, in 1912. During the campaign, he was awarded the Legion of Honour, and befriended Hubert Lyautey, something that d'Argenlieu later recalled as one of the happy memories in his life.
First World War
During the First World War, d'Argenlieu served in the Mediterranean; in 1915, while on leave in Malta, he became a member of the Secular Order of Discalced Carmelites. He was promoted to lieutenant de vaisseau in 1917. The next year, as commanding officer of a patrol boat, the Tourterelle, he distinguished himself in the rescue of a troop transport.
Religious career
Upon the conclusion of the war, d'Argenlieu undertook theological studies at the Pontifical Angelicum College, the future Pontifical University of St. Thomas Aquinas, Angelicum in Rome, which he completed in 1920.[1] That year, he entered the novitiate of the Discalced Carmelite friars in Avon, Seine-et-Marne.[2] He professed his initial religious vows as a member of the Order on 15 September 1921 and was given the religious habit and the religious name of Louis de la Trinité (Louis of the Trinity).
D'Argenlieu then studied theology for four years at the Catholic University of Lille. He finished his studies there and was ordained a priest there in 1925. The Discalced Carmelite friars re-established a Province of Paris in 1932, and he was elected Prior Provincial in 1935.[3]
Second World War
In September 1939, d'Argenlieu was mobilised as a reserve Navy officer, rising to the rank of capitaine de corvette in 1940. During the Battle of France, d'Argenlieu was captured as he was defending the arsenal of Cherbourg. After three days, he escaped from the prisoner train to Germany and joined Charles de Gaulle on 30 June.
D'Argenlieu joined the Free French Forces, intending to serve as chaplain, but eventually took on the duties of a fighting naval officer, with a special authorisation of his religious superiors because of the small number of Navy officers in the Free French Naval Forces. He was made chief of staff in July.
He attempted to convince the Vichy French governor of Dakar to join De Gaulle and was severely wounded when he was fired upon in his small and unarmed craft on 23 September, during the Battle of Dakar. In November, he directed successful operations in Gabon.[4]
D'Argenlieu was made a capitaine de vaisseau, and chancellor of the newly created Ordre de la Libération. In 1941, he rose to counter admiral; he undertook several missions to administer French colonies loyal to Free France.
In 1943, he was made commanding officer for the naval forces in Great Britain On 14 June 1944, he ferried de Gaulle to France aboard the Combattante, and entered Paris with him on 25 August.
First Indochina War
After the defeat of Japan, d'Argenlieu was sent to French Indochina as part of the French Far East Expeditionary Corps to restore the French colonial administration. In 1946, he was promoted to vice-amiral d'escadre, and soon later to admiral. As High Commissioner in Indochina, he "recognized" a puppet "Autonomous Republic of Cochin-China" in violation of the March 6 Ho–Sainteny agreement whilst the Viet Minh leadership was in negotiations in France, effectively beginning the First Indochina War.[5]
During the war, his actions grew more and more controversial, and in March 1947, he was replaced by Émile Bollaert. Back in France, he was made inspector general of the Naval Forces before retiring to a monastery.
Later war
In 1958, sick, d'Argenlieu resigned his position of chancellor of the Ordre de la Libération and withdrew to monastery life again. He died on 7 September 1964 in Brest and was buried in Avrechy.
- Reference: Geneanet Genealogy - SmartCopy: Nov 24 2019, 10:08:07 UTC
About Georges Thierry d'Argenlieu (Français)
L'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (en religion : père Louis de la Trinité O.C.D.), né et mort à Brest (7 août 1889 - 7 septembre 1964), est un amiral et un prêtre religieux carme français. Combattant de la France libre, Haut commissaire dans le Pacifique puis Haut commissaire et commandant en chef en Indochine, son nom reste associé au déclenchement de la guerre d'Indochine en 1946.
Troisième d'une fratrie de sept enfants, il devient officier de marine à la veille de la Première Guerre mondiale. Il quitte la marine à la fin de la Grande guerre pour entrer dans les ordres mais la réintègre en 1939. En 1940 il rejoint la France Libre à Londres. Blessé lors de l'affaire de Dakar et devenu très proche du Général de Gaulle, premier chancelier de l'ordre de la Libération, il est nommé Haut Commissaire de la France libre en Nouvelle-Calédonie.
Il progresse très vite dans la hiérarchie de la marine, passant du grade de capitaine de corvette à celui de vice-amiral en moins de cinq ans 2 et il devient le chef des Forces navales françaises libres en Grande-Bretagne en juillet 1943. Envoyé en Indochine en 1945 comme Haut Commissaire et commandant en chef par le Général De Gaulle, il reste à son poste lors du déclenchement de la guerre d'Indochine et après le retrait du général en 1946. Rappelé en France début 1947, il quitte à nouveau la marine et retourne au carmel jusqu'à sa mort en 1964.
Enfance, formation et début de carrière
Issu d’une famille d'ancienne bourgeoisie picarde connue depuis le xviie siècle établie à Argenlieu, près d’Avrechy, dans l’Oise, Georges Thierry d’Argenlieu est le fils d'un contrôleur général de la Marine, Olivier Thierry d’Argenlieu. Il est le frère du général de brigade Olivier Thierry d'Argenlieu, mort pour la France le 19 mai 1940, et le neveu du contre-amiral Émile Ternet .
Après des études au collège Stanislas à Paris et au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc, il entre à l'École navale en octobre 1906.
Enseigne de vaisseau de 1re classe en 1911, il participe à la campagne du Maroc et y reçoit la Légion d'honneur.
Première Guerre mondiale
Servant en Méditerranée pendant la Première Guerre mondiale, il demande son admission dans le Tiers-Ordre du carmel lors d'une escale à Malte, en 1915. En juillet 1917, il est promu lieutenant de vaisseau. Il termine la guerre comme commandant du patrouilleur La Tourterelle. Il démissionne après la guerre pour entrer chez les Carmes déchaux en 1919.
Religieux
À la fin de la guerre, d'Argenlieu entreprend des études de théologie au Collège Saint-Thomas, la future Université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, Angelicum à Rome.
Il prend l'habit de religieux carme en tant que Louis de la Trinité au couvent d'Avon en 1920 et prononce ses premiers vœux le 15 septembre 1921. Après quatre années d'études dans les facultés catholiques de Lille, il y est ordonné prêtre en 1925.
La Province des Carmes de Paris ayant été restaurée le 11 février 1932, il est nommé supérieur provincial de Paris en 1935.
Seconde Guerre mondiale
En septembre 1939, il est mobilisé dans la Marine comme officier de réserve et rejoint Cherbourg. Promu capitaine de corvette le 10 février 1940, il est fait prisonnier lors de la défense de l'arsenal de Cherbourg le 19 juin, mais il s'évade trois jours plus tard et rejoint le général de Gaulle à Londres le 30.
En septembre 1940, il est déchu de sa charge de vicaire provincial des carmes déchaux, son attitude étant jugée incompatible avec ses devoirs religieux. Le père Philippe de la Trinité lui succède.
Selon de Gaulle, qui l'écrit dans ses mémoires, d'Argenlieu serait à l'origine de la proposition de la croix de Lorraine comme symbole de la France libre. D'autres sources, dont Thierry d'Argenlieu lui-même, indiquent que le 1er juillet 1940, il participa à une entrevue avec de Gaulle au cours de laquelle le vice-amiral Muselier a proposé la Croix de Lorraine comme symbole.
Avec Félix Éboué et trois autres personnes, il est parmi les tout premiers compagnons décorés de l’ordre de la Libération, le 29 janvier 1941. Il devient le premier chancelier de cet ordre, fonction qu'il occupe de 1941 à 1958.
Nommé chef d'état-major des Forces navales françaises libres en juillet 1940, il participe à l'expédition de Dakar, dirigeant la délégation de parlementaires envoyés auprès des autorités vichystes le 23 septembre. La délégation est très mal accueillie. Elle doit se retirer sous le feu et il est sérieusement blessé . En novembre, il dirige les opérations navales lors de la campagne du Gabon.
Il devient en 1941, membre du Conseil de défense de l'Empire puis du Comité national français. Après une mission politique au Canada en mars 1941, il est nommé Haut-commissaire de France pour le Pacifique avec les pleins pouvoirs civils et militaires en juillet. À ce titre, il préside au ralliement de Wallis-et-Futuna, réalisé par l'aviso Chevreuil, le lieutenant de vaisseau Fourlinnie et le capitaine Molina, en mai 1942. Au cours de son séjour en Nouvelle-Calédonie, son autoritarisme cassant lui vaut l'animosité de la population, aggravée par ses divergences de vue avec le gouverneur Henri Sautot, si bien que des troubles graves secouent Nouméa où son autorité est malmenée ; la menace d'une attaque japonaise ramène les protagonistes à la raison.
Revenu à Londres en 1943, il est nommé chef des Forces navales françaises libres en Grande-Bretagne le 19 juillet. Le 14 juin 1944, c'est sur son torpilleur La Combattante que le général de Gaulle revient en France pour la première fois depuis 1940. Il accompagne le général dans la libération, de la Normandie à Paris où il est à ses côtés le 25 août.
Amiral Nord (ayant autorité sur les côtes françaises de la Manche et de l'Atlantique) et chef d'état-major général adjoint, il réorganise la Marine à Paris. Il est nommé vice-amiral en décembre 1944.
Le début de la guerre d'Indochine
Le 16 août 1945, le général de Gaulle le nomme Haut-commissaire de France et commandant en chef pour l'Indochine avec pour mission de rétablir l'ordre et la souveraineté française dans les territoires de l'Union indochinoise ; et, une fois l'Indochine libérée de l'occupation japonaise et chinoise et les provinces laotiennes et cambodgiennes annexées par le Siam récupérées, de mettre en place une fédération des peuples de la péninsule.
Le 6 septembre 1945, l’amiral d’Argenlieu part pour Saïgon et y arrive le 31 octobre ; il y retrouve le général Leclerc, présent depuis le 5 octobre. Les deux hommes ne s’entendent guère et leur conflit conduit au départ de Leclerc en juin 1946. Ils n’ont pas la même position sur l’opportunité et la nature des négociations avec Hô Chi Minh
Au nord du Viêt Nam, s’est constitué un gouvernement provisoire, présidé par Hô Chi Minh et qui a entamé des discussions sérieuses avec un représentant français, Jean Sainteny. Le 6 mars 1946, un accord (accords Hô-Sainteny) est signé par lequel « la France reconnaît la République du Viêt Nam comme un État libre ayant son gouvernement, son Parlement, son armée et ses finances », accord qui fut qualifié en privé par d’Argenlieu de « Munich indochinois ». Le 18 mars, Leclerc arrive à Hanoï avec des éléments de sa 2e DB, accueilli triomphalement par les Français mais défilant dans les rues vides du quartier annamite. Le commentaire précise : « La foule est clairsemée et les Indochinois sont absents ».
D’Argenlieu n’accepte pas vraiment les accords Hô-Sainteny du 6 mars 1946. Ses entretiens avec Hô Chi Minh, le 24 mars 1946, à bord de l’Émile Bertin, en baie d'Along, en présence de Jean Sainteny et Pignon, ne rapprochent pas les points de vue et sont l’occasion d’un incident violent avec Leclerc. L’amiral d'Argenlieu convoque Raoul Salan et, tremblant de colère, lui demande de « rappeler Leclerc à la raison ». En opposition aux accords du 6 mars 1946, il proclame une République de Cochinchine le 1er juin 1946, alors qu’Hô Chi Minh est parti en France accompagné par Raoul Salan.
Il est promu vice-amiral d'escadre en mars 1946 et amiral trois mois plus tard.
C’est alors qu’intervient le bombardement d’Haiphong. Un témoin, le militant communiste Henri Martin, alors jeune marin combattant FFI engagé volontaire pour combattre les Japonais, commente : « C’est là que commence la guerre, par la volonté de d’Argenlieu de passer à la reconquête, de s’emparer de ce port, essentiel dans l’activité économique, comme le montrent les cartes du temps du colonialisme. L’accord du 6 mars parlait bien de finances indépendantes, mais, précisément, les ressources essentielles du gouvernement vietnamien se trouvaient dans ce port et les troupes françaises prétendaient continuer à en contrôler l’activité commerciale ».
C’est à propos d’un contrôle douanier qu’eut lieu le premier accrochage le 19 novembre 1946.
Des coups de feu furent échangés entre deux patrouilles, une française et une vietnamienne, puis dans la ville pour se transformer en bataille généralisée. La fusillade dégénère et fait 24 morts. Parmi eux le commandant Carmoin qui s'avançait avec un drapeau blanc vers les Vietnamiens de la jonque.
L'incident de la jonque chinoise est aussitôt exploité par les partisans d'une reconquête de l'ancienne colonie. Leur chef de file est l'amiral d'Argenlieu. Un cessez-le-feu intervint assorti d’un ultimatum français, exigeant l’évacuation de la ville par les troupes vietnamiennes.
Henri Martin raconte : « À 10 heures le 23 novembre 1946, les bâtiments de la marine nationale ouvrent le feu. Le croiseur Émile Bertin depuis l’embouchure de la rivière Rouge mais nous, avec Le Chevreuil, nous étions sur la rivière, dans la ville. Nous avons épuisé notre stock de cinq cents obus, et ravitaillés, nous en avons encore tiré cinq cents. L’amiral Battet a estimé le nombre des victimes en ville à six mille, mais il est possible qu’il y en ait eu davantage quand on sait que le bombardement a porté surtout sur le quartier annamite, aux maisons serrées [...] ».
L'objectif militaire est provisoirement atteint, mais les tentatives de bâtir des structures nouvelles se heurtent à la volonté politique du gouvernement d'Hô Chi Minh.
Le 19 décembre 1946, le Viet-Minh attaque par surprise les Français à Hanoï : c'est le début d'une guerre qui va durer huit ans.
Le général Leclerc, revenu en mission le 28 décembre, prend conscience de la gravité de la situation. Il écrit dans son rapport que si l’on ne veut pas connaître une situation comme celle de la guerre d'indépendance espagnole sous Napoléon Ier ou de l’expédition du Mexique sous Napoléon III, il faut résoudre le problème politiquement et non militairement. Sur ce point il s'oppose directement à l'amiral d'Argenlieu qui, en tant que prêtre religieux carme, estime que « le communisme à l'instar du nazisme doit être combattu pour des raisons aussi spirituelles que politiques, et il n'est pas question de transiger avec un Viêt-minh armé par l'URSS et la Chine ».
Après le départ de de Gaulle du gouvernement, l'amiral d'Argenlieu est maintenu à son poste sous les gouvernements de Félix Gouin, Georges Bidault et Léon Blum. Mais son action est controversée. D'Argenlieu est rappelé en France. et se retire au couvent des Carmes de Brest. Le gouvernement de Paul Ramadier le remplace le 5 mars 1947 par Émile Bollaert, également Compagnon de la Libération.
Dernières années
En 1947, Georges Thierry d'Argenlieu célèbre le mariage du fils du général de Gaulle, Philippe de Gaulle, avec Henriette de Montalembert.
Des ennuis de santé l'obligent à restreindre ses activités à partir de 1955, et il se démet de ses fonctions de chancelier de l'ordre de la Libération en 1958.
Retiré définitivement au Carmel, il meurt à Brest le 7 septembre 1964. Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-Lucien d'Avrechy (Oise), où il est inhumé dans le croisillon sud. Le général de Gaulle assiste à la cérémonie sans prendre la parole mais rédige l'épitaphe gravée sur la tombe.
Il est évoqué dans le 100e des 480 souvenirs cités par Georges Perec, dans son texte Je me souviens.
Georges Thierry d'Argenlieu's Timeline
1889 |
August 7, 1889
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Brest, Finistère, Bretagne, France
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1964 |
September 7, 1964
Age 75
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Brest, Finistere, Brittany, France
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???? |
Avrechy (Oise), ,
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