While most historians agree that there was a sister of La Pucelle named Catherine, married to Jehan Collin, mayor of Greux, and apparently deceased at a young age without heirs (c1428), there is another Catherine, supposedly also a sister of La Pucelle, married to Baron Nicolas Alexander de Haldat, deceased Feb 7, 1497, and upon whose tombstone is written that she was a sister of the Pucelle.
NB at the time, many impostors came forward in the hopes on received royal grants as noble relattives.
The most complete reference I've found to date summing up the différents historical "facts" as related by witnesses after the death of the Pucelle:
"Les frères et soeur de Jeanne d'Arc :
Jeanne d'Arc eut une sœur et trois frères. Sa sœur se nommait Catherine. Ses frères se nommaient Jacques ou Jacquemin, Jean, Pierre ou Pierrelot.
- Catherine d'Arc : de la sœur de Jeanne d'Arc, deux questions se posent :
- Qu'advint-il de la sœur de Jeanne d'Arc ?
- Jeanne eut-elle une sœur seulement ou en eut-elle plusieurs ?
Que savons-nous de la sœur de Jeanne d'Arc ?
Ce que nous savons de la sœur de Jeanne c'est qu'elle se nommait Catherine, qu'elle se maria avec Jean Colin, fils de Colin de Greux, qu'elle mourut avant le départ de sa Jeanne pour Chinon. Ce que nous ne savons pas c'est si elle était l'aînée de Jeanne ou sa cadette. Vu son mariage, nous croirions volontiers qu'elle était son aînée.
Ce qui prouve que cette soeur de Jeanne avait pour prénom Catherine, c'est la déposition de Allouy Robert, femme de Pariset Lengres dans l'enquête à laquelle procéda le bailli de Chaumont le 8 octobre 1555 à Vaucouleurs, au sujet d'un membre (Jehan Royer) de la famille de la Pucelle (22).
Cette Allouy Robert était la petite fille de Jehan le Vauseul et d'Aveline, soeur de la mère de Jeanne d'Arc. Elle déposa tenir de sa mère que ladite Aveline, grand'mère de la déposante, aurait dit à sa mère que "lorsque la Pucelle se départit du pays de Vaucouleurs pour aller sacrer le Roy, ladite Pucelle aurait requis ladite Aveline, que, puisqu'elle était enceinte d'enfant, si elle accouchait d'une fille, elle luy fit mectre en nom Catherine, pour la soubvenance de feue Catherine sa soeur, niepce de ladite Aveline ; tellement que la mère d'elle déposant fut nommée Catherine."
Ce qui prouve que cette Catherine, soeur de la Pucelle, fut mariée à Jean Colin, fils de Colin et maire de Greux, c'est l'enquête faite à Domrémy le 16 août 1502, à la requête des cousins maternels de Jean du Lys, fils de Pierre du Lys et neveu de la Pucelle. Cette enquête citée par M. Boucher de Molandon (la famille de Jeanne d'Arc dans l'Orléannais p.62-69), révéla par la bouche du huitième déposant, laboureur à Greux, que "Colin, le maire, fils de Jean Colin, en son vivant maïeur (maire) avait espousé la soeur de la Pucelle." Si on objectait que Colin au procès de réhabilitation n'en dit rien, on répondrait qu'il n'en dit rien parce que rien ne demandait qu'il le dit, et que, l'eût-il dit, les notaires qui reçurent et écrivirent sa déposition purent bien l'oublier ou n'en pas faire mention. D'ailleurs les dépositions prises à Domrémy et Vaucouleurs étaient établies sur un strict questionnaire en douze points. On peut encore ajouter que Catherine, au moment du procès de réhabilitation était décédée depuis longtemps (au minimum 27 ans).
Enfin, la preuve que cette sœur de Jeanne mourut avant le départ de la Pucelle pour Chinon se trouve dans la déposition ci-dessus de la femme de Pariset Lengres et dans la requête même de Jeanne. On peut invoquer comme preuve décisive le silence fait dans les lettres d'anoblissement de la famille de Jeanne à propos de Catherine d'Arc.
Jeanne d'Arc eut-elle une ou plusieurs soeurs ?
Isabellette, femme de Gérardin d'Épinal, dit, dans sa déposition : "Jeanne s'en alla à Neufchâteau, avec son père, ses frères et ses soeurs..."
Colin, fils de Jean Colin, dit : "Presque chaque samedi, cum quadam sorore sua, et d'autres femmes Jeanne allait à l'ermitage de Bermont..."
Michel Lebuin, de Domrémy, affirme le même fait que le témoin précédent, dans les mêmes termes "cum quadam sorore sua ibat, et candelas portabat..."
Faut-il traduire ces mots latins par "une de ses soeurs" ou par "sa soeur" ? D'autre part Jeanne exprimait devant Dunois et l'archevêque de Reims, en marchant sur Paris, le voeu que Dieu la laissât aller rejoindre "son père, sa mère, ses frères et sa soeur, qui seraient grandement joyeux de la voir - cum sorore et fratibus meis".
Jeanne avait donc alors une autre sœur que celle dont elle a avait eu à pleurer la mort avant son départ pour Chinon ? Quelques favorables que les textes précédents paraissent à cette conclusion, une simple remarque remet tout en question et laisse subsister l'incertitude. C'est que l'usage du temps et du pays faisait donner indistinctement le nom de sœur aux sœurs proprement dites et aux belles-sœurs.
Resterait donc à savoir si les témoins, si Jeanne elle-même parlent de ses sœurs propres ou de ses belles-sœurs. Jean Hordal, dans une lettre du 19 juillet 1609 à Charles du Lys, a rencontré et résolu ces difficultés. "Et faire se pourrait, dit-il, que la déposition du comte de Dunois se devroit entendre de la femme de quelques-uns des frères de ladicte Pucelle. laquelle parlant d'une sœur entendoit parler dune belle-sœur et femme d'un de ses frères.
On dit encore que la sœur de Jeanne d'Arc aurait eu dix-sept ou dix-huit ans à peine à sa mort, arrivée sur la fin de 1428 ou dans les premiers mois de 1429, chose peu conciliable avec son mariage que l'enquête faite en 1502 prouve avoir eu lieu. L'objection est peu sérieuse : qu'est-ce qui a pu empêcher Catherine d'Arc de se marier à seize ans et de mourir quelques mois après ?
Edmond Richer, dans son Histoire manuscrite de Jeanne d'Arc, dit qu'il en fut de Jacquemin comme de son père : ni l'un ni l'autre ne survécurent longtemps à leur bien-aîmée Jeanne."
From http://www.stejeannedarc.net/dossiers/famille_jeanne_darc.php
"The brothers and sister of Joan of Arc:
Joan of Arc had a sister and three brothers. His sister was named Catherine. His brothers were Jacques or Jacquemin, Jean, Pierre or Pierrelot.
- Catherine of Arc: of the sister of Joan of Arc, two questions arise:
- What happened to the sister of Joan of Arc?
Did Jeanne have a sister alone or did she have more than one?
What do we know about Joan of Arc's sister?
What we know about Jeanne's sister is that she named herself Catherine, that she married Jean Colin, son of Colin de Greux, that she died before the departure of her Jeanne for Chinon. What we do not know is whether she was Jeanne's eldest or youngest. Given her marriage, we would readily believe she was her eldest.
What proves that this sister of Jeanne was named Catherine, is the testimony of Allouy Robert, wife of Pariset Lengres in the investigation which was conducted bailiff Chaumont October 8, 1555 in Vaucouleurs, about a member (Jehan Royer) of the family of the Maid (22).
This Robert Allouy was the granddaughter of Jehan the Vauseul and Aveline, sister of the mother of Joan of Arc. She deposed from her mother that said Aveline, grandmother of the depositor, would have told her mother that "when the Maid left the country of Vaucouleurs to go to consecrate the King, said maid would have said said Aveline, that, since she was pregnant with a child, and if she gave birth to a daughter, she gave him a name in the name of Catherine, for the support of her late Catherine, sister of the said Aveline, so much so that the mother of her deposed was named Catherine.
Which proves that this Catherine, sister of the Maid, was married to Jean Colin, son of Colin and mayor of Greux, is the investigation made to Domremy on August 16, 1502, at the request of the maternal cousins of Jean du Lys , son of Pierre du Lys and nephew of the Maid. This inquiry, quoted by M. Boucher de Molandon (the family of Joan of Arc in the Orleans, p.62-69), revealed by the mouth of the eighth depositor, laborer at Greux, that "Colin, the mayor, son of John Colin, in his lifetime maïeur (mayor) had espoused the sister of the Maid. If it were objected that Colin did not say anything about it, he would say that he said nothing about it because nothing required him to say it, and that, if he had said so, the notaries who received and wrote his deposition might well forget it or not mention it. Moreover, the depositions taken at Domremy and Vaucouleurs were established on a strict questionnaire in twelve points. It may be added that Catherine, at the time of the pardon process, had long passed away (at least 27 years old).
Finally, the proof that this sister of Jeanne died before the departure of the Maid for Chinon is in the above deposition of the wife of Paris and Lengres and in the very request of Jeanne. One can invoke as decisive proof the silence made in the letters of ennoblement of the family of Jeanne about Catherine of Arc.
Did Joan of Arc have one or more sisters?
Isabellette, wife of Gérardin d'Épinal, says in her deposition: "Jeanne went to Neufchâteau, with her father, her brothers and sisters ..."
Colin, son of Jean Colin, says: "Almost every Saturday , cum quadam sorore sua, and other women Jeanne was going to the hermitage of Bermont ... "
Michel Lebuin, of Domremy, asserts the same fact as the previous witness, in the same terms "cum quadam sorore sua ibat, and candelas portabat ..."
Should these Latin words be translated by "one of his sisters" or " his sister" ? On the other hand Jeanne expressed in front of Dunois and the Archbishop of Reims, while walking on Paris, the wish that God let her go join "her father, her mother, her brothers and her sister, who would be very happy to see her - cum sorore and fratibus meis ".
Did Jeanne then have another sister than the one she had had to cry death before leaving for Chinon? Some favorable that the preceding texts seem to this conclusion, a simple remark puts all in question and leaves the uncertainty. It is because the use of time and of country made the name of sister, without distinction, the sisters proper and the sisters-in-law.
It remains to be seen whether the witnesses, if Jeanne herself, speak of her own sisters or sisters-in-law. Jean Hordal, in a letter of July 19, 1609 to Charles du Lys, met and resolved these difficulties. "And it could be," said he, "that the deposition of the Comte de Dunois should be heard by the wife of some of the brothers of the young lady, who, speaking of a sister, meant to speak of a sister-in-law and a wife of a of his brothers.
It is still said that Joan of Arc's sister would have been scarcely seventeen or eighteen at her death, arrived at the end of 1428 or in the first months of 1429, a thing not reconcilable with her marriage. investigation made in 1502 proves to have occurred. The objection is not very serious: what could have prevented Catherine d'Arc from getting married at sixteen and dying a few months later?
Edmond Richer, in his manuscript history of Joan of Arc, says that it was Jacquemin's as well as his father's: neither of them survived their long-time Jeanne. "
http://www.stejeannedarc.net/dossiers/famille_jeanne_darc.php